Au tout début, Indocile a voulu partager ses visites. Puis sont venus s'ajouter les livres lus et les films vus. Récemment, Daphnis et Nitquen ont accepté de se joindre à Indocile pour vous faire part eux aussi de leurs expériences...
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Date de création : 16.04.2011
Dernière mise à jour :
25.08.2014
99 articles
Le réalisateur :
James DeMonaco est un réalisateur, scénariste et producteur américain né en 1969 à New York. Il est notamment connu pour des films comme Little New York, American nightmare, American nightmare 2.
Le synopsis :
Leo, un homme sombre et énigmatique, brigadier de police, est hanté par la disparition de son fils. S'armant d'un arsenal offensif et défensif, cet homme possédé est résolu à se purger de ses démons. Eva, une mère célibataire tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts, et sa fille adolescente Cali vivent dans un quartier défavorisé et n'ont pas les moyens de s'offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n'ont d'autre choix que de s'en remettre à leur libérateur fortuit, Leo. Au détriment de sa mission de vengeance «autorisée» contre celui qui a porté préjudice à sa famille, Leo, témoin de l'enlèvement d'Eva et Cali, ouvre le feu sur leurs agresseurs alors que Shane et Liz, un couple sur le point de se séparer, sont les victimes d'un acte de sabotage sur leur voiture à quelques minutes seulement du début de la Purge. Trouvant refuge dans le véhicule blindé que Leo a laissé ouvert pour porter secours à Eva et Cali, Shane et Liz s'allient alors à eux pour tenter de se défendre contre ceux qui ont la ferme intention d'exercer leur droit à la tuerie. Alors que ces cinq nouveaux alliés sont poursuivis à travers la ville, dans un sinistre jeu de «tue-moi ou je te tue» effaçant la frontière entre vengeance sponsorisée et justice humaine, tous sont amenés à remettre en question tout ce que leurs dirigeants leur ont toujours prôné.
Les acteurs principaux :
Frank Grillo est un acteur américain, né le 8 juin 1963. Il est notamment connu pour les films Warrior ou Zero Dark Thirty.
Zachary « Zach » Gilford, né le 14 janvier 1982, à Evanston dans l'Illinois aux États-Unis, est un acteur de télévision. Il est notamment connu pour les films Le dernier rempart ou The baby.
Carmen Ejogo, née en 1974 à Londres, est une actrice britannique. Elle est notamment connue pour les films Le flic de San Francisco ou Chapeau melon et bottes de cuir.

Commentaires : (légers spoilers)
Pour la remise en contexte, je n'avais pas tellement apprécié American nightmare, premier du nom. Je trouvais l'idée de base et le concept absolument géniaux, innovant et autre, mais James DeMonaco en avait fait un huis-clos, où les moindres détails sont dévoilés trop vite, avec la dimension psychologiques un peu trop vite effacée et une scène finale molle au possible. Cependant, certaines idées, comme l'exploitation du phénomène pour mettre en place la vente de systèmes de protection étaient très bonnes. Et enfin ! The Purge 2 commence à bien exploiter le potentiel du film et à en faire quelque chose qui a de la gueule. Alors j'en attendais beaucoup, certes, et du coup je suis un peu déçu sur certains points, mais cet opus a quand même plus de classe. Pour commencer, on a enfin un long-métrage qui se déroule en extérieur, qui implique le personnage et le met au coeur de la purge, même si on est toujours bien concentrés sur les protagonistes principaux, il y'a toujours en fond une action ou un des déboires de la Purge mis en scène. En parlant de cela, l'histoire des hommes masqués me laisse un peu perplexe. Ce gang nous offre le seul jump scare réussi du film, les mecs ont des costumes très réussis, ils sont flippants à souhait, ce qui fait que lorsqu'on découvre leurs motivations au final, on est perdus devant tant de mise en scène justement. Le syndrôme du "tout ça pour ça". Là où ce film a un peu progressé néanmoins, c'est que l'on ressens bien un dilemme moral dans le personnage du sergent, le seul souci étant que ce problème est bien vite oublié pour laisser place à la guerre riche-pauvre du premier film. Le côté "mise aux enchères" surexploité, avec encore une fois la caricature du rêve américain est certes très intéressant, et la scène finale nous remet bien dans ce contexte du souci psychologique du "héros", mais il est vraiment dommage que ce point ne soit pas l'axe principal du film car concrètement, cet homme ne change jamais d'avis sur ce qu'il veut faire pendant le film, il y'a seulement quelques embûches qui se mettent sur sa route, à noter que je trouve l'excuse pour avoir aidé la femme et sa fille un peu légère. Dernier défaut, un comité anti-purge qui veut arrêter la purge en...purgeant? Sérieusement? Pour le reste, Anarchy est nettement meilleur que son prédécesseur, il pourrait quasiment être placé dans les films d'action autant que les films d'horreur. La musique est toujours très bonne, l'ambiance est toujours aussi sinistre et c'est donc très agréable à visionner malgré les légères taches sur le tableau. En espérant que le troisième volet, qui je suppose existera, utilisera cette fois à fond le matériau qu'il a dans les mains.
Les + :
Un début d’exploitation de l’idée de base par rapport au premier
Très rythmé
Les - :
Quelques réactions incohérentes avec le propos
Dilemmes moraux trop transparents
En résumé :
American nightmare est une saga dont j’attends beaucoup tellement je trouve le pitch de base génial. Ce deuxième volet, contrairement à son prédécesseur, nous met enfin au cœur de la purge, et dévoile un peu de ce que pourrait être un très bon film sur le sujet au niveau du message et des relations humaines. Au-delà d’un film d’horreur, c’est carrément un film d’action également, amusez-vous.
La note de Nitquen :
15/20
Le réalisateur :
James DeMonaco est un réalisateur, scénariste et producteur américain né en 1969 à New York. Il est notamment connu pour des films comme Little New York, American nightmare, American nightmare 2.
Le synopsis :
Dans une Amérique rongée par une criminalité débridée et des prisons surpeuplées, le gouvernement a donné son accord pour qu’une fois par an, pendant 12 heures, toutes activités criminelles, meurtres inclus, soient légalisées. La police ne peut intervenir. Les hôpitaux suspendent leurs services. Une nuit durant, les citoyens sont à même de définir leurs propres règles et de faire leur propre loi, sans avoir à craindre de sanctions. Au cours d’une telle nuit hantée par la violence et le crime, une famille va devoir faire un choix – bourreau ou victime ? – face à un inconnu venu frapper à sa porte.
Les acteurs principaux :
Ethan Hawke est un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain américain, né le 6 novembre 1970 à Austin, au Texas. Il est notamment connu pour les films Hamlet Man ou Le cercle des poètes disparus.
Rhys Wakefield est un acteur australien né le 20 novembre 1988 à Cairns dans le Queensland en Australie. Il est notamment connu pour les films Sanctum ou Endless love.
Lena Headey est une actrice britannique, née le 3 octobre 1973 dans les Bermudes. Elle est notamment connue pour les films 300 ou Dredd.
Commentaires :
Comment avoir une idée de base absolument géniale et l'exploiter comme de la merde? Telle est la question. American nightmare est absolument génial sur le papier, l'idée de douze heures purificatrices permet de se faire une vision de l'Amérique et de ce qu'elle pourrait devenir si une telle loi existait. Encore plus loin, ce film livre une caricature du rêve américain, avec les différentes manières dont les gens pourraient exploiter ce phénomène, avec la vente de système de protection détaillée ici par exemple. De nombreux thèmes peuvent découler de ce long-métrage : les idées pour réduire la criminalité, le fait que l'être humain soit malsain de nature et ait besoin de violenter pour assouvir sa soif de haine, le principe de trouver sa part d'humanité quand on a l'occasion d'être sauveur ou bourreau. Cet ensemble est fabuleux et c'est selon moi l'un des meilleurs scénarios de film d'horreur proposé ces dernières années. Et tout ça pour quoi? On aurait pu laisser libre court à l'imagination, quitte à faire un film d'horreur un peu plus long que d'habitude, avec une part de divertissement en plein air, du type survival, avec l'idée des gens masqués, bref. Non. C'est un huit clos basique, toute l'intrigue se passe dans une maison et à partir de là, le postulat de base, si bon, comment à sentir un peu mauvais. Le réel problème si situe cependant dans le fait que ce film n'a aucune surprise, aucun rebondissement, et même les tentatives de jump scare ne font pas peur.
Vous savez compter? Bravo, vous allez deviner tout ce qui va se passer dans ce film, qui va sauver qui et quand. Les acteurs ne sont pas très bons et sont tellement dans le surjeu qu'on devine leurs intentions assez vite, que ce soit pour la voisine ou le petit-ami. L'idée du gosse qui a eu un cours sur la purge, mais qui laisse quand même rentrer un SDF est déjà stupide, mais disons que sans cela, pas de film. Le seul qui tire son épingle du jeu selon moi, est Rhys Wakefield, le chef du gang masqué (qui enlève son masque en cinq secondes, parce que les éventuelles représailles, on s'en fout) car il fait bien ressentir le déjanté américain qui se sent supérieur aux autres par sa situation sociale.
Au delà de ça, le twist final débarque comme un cheveu sur la soupe et, en plus d'être inutile, nous fait une démonstration de mauvais jeu d'acteur. Tout n'est pas à balancer aux oubliettes dans ce film néanmoins, certains plans en vision nocturne sont bien source de tension, et le concept de base, encore une fois, est excellent, mais pour le reste, d'autres films d'horreur, en citant ceux de James Wan par exemple, sont bien plus intéressants à visionner.
Les + :
Scénario génial, livrant de nombreuses voies d’exploitation
Quelques bonnes amorçes de réflexion
Les - :
Huis clos
Réactions de personnages totalement inappropriées
Fin molle à souhait
En résumé :
On a ici un film avec une idée de base absolument épique, jouissive et innovante ; quelques bonnes idées commencent à témoigner de cela d’ailleurs. Et tout ça pour à la fin enfermer quatre débiles dans leur maison, tous plus stupides les uns que les autres, qui laissent parler leur morale quand ils ne devraient pas et vice versa. En espérant que Anarchy soit au niveau.
La note de Nitquen :
8.5/20
Le réalisateur :
Christopher McQuarrie est un scénariste et réalisateur américain né en 1968 à Princeton dans le New Jersey. Il est notamment connu pour des films comme Way of the gun, Jack Reacher, Mission Impossible 5 (à venir)
Le synopsis :
Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. »
Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.
Les acteurs principaux :
Tom Cruise est un acteur et producteur de cinéma américain né le 3 juillet 1962 à Syracuse dans l'État de New York. Il est notamment connu pour les films Top Gun, Rain Man ou Le dernier samouraï.
Jai Courtney est un acteur australien. Il est notamment connu pour les films Die Hrd : Belle journée pour mourir ou Divergente.
Rosamund Mary Elizabeth Pike (dite Rosamund Pike) est une actrice britannique née le 27 janvier 1979 dans le quartier d'Hammersmith, à Londres. Elle est notamment connue pour les films Le dernier pub avant la fin du monde ou Meurs un autre jour.
Commentaires :
C'est quand même incroyable de ne pas aimer un acteur mais d'aimer les films dans lesquels il joue. Encore une fois un film où Tom Cruise crève l'écran en interprétant un enquêteur jouant avec ses propres règles dans un long-métrage dopé à l'humour et aux scènes d'action. Alors certes, ce n'est ni Transformers pour les effets spéciaux, ni Expendables pour l'humour, mais la recette reste néanmoins efficace. On se laisse prendre dans cette histoire plutôt bien ficelée qui suit le parcours des deux protagonistes pour innocenter James Barr. Les acteurs sont tous très bons, à l'image de Jai Courtney par exemple qui incarne un homme de main sans scrupules tout à fait convaincant. Le seul défaut du film, et comme d'habitude quand on a affaire à du Tom Cruise, est le manque de surprise. Coïncidence? Je ne crois pas. En effet, j'ai un peu du mal à accepter le fait du spectateur omniscient, car c'est plutôt agréable, pour nous devant notre écran, de découvrir l'identité des antagonistes en même temps que les héros. Or ici, on a la réponse dans la première minute de film. Pour ajouter à cela (bien évidemment), Jack Reacher n'est jamais, mais JAMAIS en danger, ce qui fait perdre un peu de saveur au produit final car qui dit manque de danger, dit manque d'émotions et de suspense. L'oeuvre finale marche cependant du tonnnerre, on rentre très facilement dedans, on y reste, c'est plutôt rythmé, et rien que pour cela, ce film mérite d'être vu.
Les + :
Humour frappant
Scénario bien rodé
Bien rythmé
Les - :
Absence de surprises dans le scénario
Peu de suspense
En résumé :
Tom Cruise a ici un rôle classique pour lui. Le mec jouant avec ses propres règles, qui désamorce les pièges avec une facilité déconcertante et n’est jamais à danger. Néanmoins, l’ensemble est très agréable car Tommy la débrouille sort son humour nonchalant habituel dans des scènes d’action rythmées qui embarquent bien vite le spectateur que nous sommes.
La note de Nitquen :
16/20
Le réalisateur :
Éric Barbier est un réalisateur, acteur, scénariste et régisseur français né en 1960. Il est notamment connu pour des films comme Le Brasier, Le Serpent, Le dernier diamant.
Le synopsis :
Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d'un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.
Les acteurs principaux :
Yvan Attal est un acteur, réalisateur, scénariste, dialoguiste franco-israélien né le 4 janvier 1965 à Tel-Aviv. Il est notamment connu pour les films Bon voyage ou Rapt.
Jean-François Stévenin est un acteur français né le 23 avril 1944 à Lons-le-Saunier. Il est notamment connu pour les films L’Enfant sauvage ou Les Bidochon.
Bérénice Bejo est une actrice franco-argentine, née le 7 juillet 1976 à Buenos Aires en Argentine. Elle est notamment connue pour les films The Artist ou Au bonheur des ogres.
Commentaires :
Décidément, en ce moment ,j'enchaîne les thrillers français. Que dire du "Dernier diamant" après "96 heures"? Barf... c'est moins bon, dirons nous. J'ai personnellement eu beaucoup de mal à rentrer dans le film. Le Dernier Diamant est un de ces fameux policiers qui essaye de tout faire pour mettre le maximum de rebondissements à l'intérieur de son scénario. Certaines idées son très bonnes et nous surprennent vraiment, tandis que d'autres sont aussi cohérentes que Jean-Claude Van Damme en Batman. C'est plutôt simple, le film essaye de nous embarquer dans une histoire qui se retourne sans cesse, mais ne fait rien pour nous aider à la suivre, à l'image de la mise en scène, très bonne sur le papier, mais qui laisse par exemple une demie-seconde au spectateur pour lire un article de journal (peut-être est-ce ma vue qui me joue encore des tours, mais je ne pense pas). On est donc embarqué dans une intrigue qui s'emmêle et qui se perd autour d'elle-même tout en perdant le spectateur. Ceci est d'ailleurs servi par un jeu d'acteurs que je qualifierais de plutôt aléatoire. Je dirais que la performance des deux protagonistes principaux s'améliore au fur et à mesure du temps, car on ressens pas mal de répliques qui sonnent bizarrement, notamment au début du long-métrage (un peu monsi pour la charmante Bérénice Bejo ceci dit). Enfin, et là est tout le problème, Le Dernier Diamant essaye de développer la romance la moins crédible du monde je pense. Mon dieu, même avec le contexte, comment est-ce qu'on peut faire confiance à quelqu'un, en lui confiant des années de travail, en lui sautant dans les bras à une telle vitesse, sans même essayer de rechercher qui il est. Du côté de Yvan Attal, comment peut-on être autant en conflit avec soi-même pour faire des choses aussi contradictoires tout du long? Pour en plus finir de cette manière. Car oui, je m'attendais à une fin débile en voyant la dernière scène, mais je pense que là, le film a dépassé toute mon imagination. Malgré tout, le film est très rythmé, les décors sont vraiment beaux et je pense que pas mal de gens y trouveront leur compte. Dans mon cas, ce n'est pas honteux, mais cela ne marquera pas les annales.
Les + :
Très esthétique
Plutôt rythmé
Les - :
Romance pas crédible
Scénario difficile à suivre et parfois incohérent
Acteurs moyens
En résumé :
Je suis très surpris car j’avais adoré le jeu de Bérénice Bejo dans The Artist. Je pense que ce film s’adresse à des spectateurs de thrillers français aguerris. Les rebondissements, parfois très réussis, sont tantôt inutiles, tantôt incohérents, ce qui n’aide pas à suivre l’histoire qui est déjà bien complexe. De plus les acteurs ne sont pas au top et développent une relation plus que douteuse. Certains y trouveront leur compte, sans doute.
La note de Nitquen :
11/20
Le réalisateur :
Frédéric Schœndœrffer, né le 3 octobre 1962 à Boulogne-Billancourt, est un réalisateur, producteur, scénariste, et assistant réalisateur français.
Il a réalisé des films comme Truands, Scènes de crime, 96 heures.
Le synopsis :
Carré est le patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). 3 ans plus tôt, il a fait tomber un grand truand, Kancel. Aujourd’hui, à la faveur d’une extraction, Kancel kidnappe le flic. Il a 96 heures pour lui soutirer une seule information : savoir qui l’a balancé.
Les acteurs principaux :
Gérard Lanvin : Gérard Lanvin est un acteur français, né le 21 juin 1950 à Boulogne-Billancourt. Il est notamment connu pour les films Le fils préféré, Le Goût des autres ou Les Lyonnais.
Niels Arestrup : Niels Arestrup est un acteur franco-danois né à Montreuil le 8 février 1949. Il est notamment connu pour les films De battre mon coeur s’est arrêté ou Un prophète.
Sylvie Testud : Sylvie Testud est une comédienne française, née le 17 janvier 1971 à Lyon. Elle est notamment connue pour les films Les blessures assassines ou Stupeurs et tremblements.
Commentaires :
Je dis souvent qu'en France, on ne sait faire que des comédies et des films policiers. On n'a pas ce don du spectaculaire fidèle aux USA, moins par absence de talent que par manque que budget, bien que la culture blockbuster soit maintenant profondément ancrée dans le cinéma américain. On est d'ailleurs tous aliénés par ça, donc est-on encore capable d'apprécier un film avec une intrigue construite leeeentement et sans effets spéciaux? 96 heures est l'un de ces films qui joue beaucoup sur le temps. Ce n'est d'ailleurs sûrement pas une coïncidence si la bande-annonce fait 96 secondes et le film 96 minutes. Et c'est réussi! Tout dans ce film est prenant. La musique est géniale et permet de créer une atmosphère sombre et tendue, ce qui pour moi est une nécessité dans un bon polar. Le scénario se découpe petit à petit et est plutôt bien ficelé. La mise en scène est d'ailleurs très soignée pour simuler la garde à vue de Carré dans les sous-sols de la planque de Kancel. On pourra d'ailleurs noter le contraste entre le lieu de détention et l'extérieur de la maison, qui offre un paysage magnifique. Les acteurs sont très bons, avec un peu plus de réserves pour Sylvie Testud et Laura Smet, mais Gerard Lanvin et Niels Arestrup sont exceptionnels (était-ce encore à prouver?). Petit point négatif, certaines combines utilisées pour faire avancer le scénario sont un peu trop simples selon moi. Je pense notamment à la panne d'essence dont on aurait certainement pu se passer à la vue du dénouement du film. Le dénouement en question, bien que forçant la crise d'épilepsie au dernier plan, n'est cela dit absolument pas prévisible (no irony) et me permets de confirmer l'idée de base. En France, on excelle dans le domaine du thriller policier. Merci Navarro!
Les + :
La gestion de la tension sur le temps
Le jeu d’acteurs
Le scénario bien découpé et bien construit
Les - :
Certaines combines un peu trop simples
En résumé :
96 heures est un thriller policier comme on sait très bien les faire en France. Le scénario est très bien construit, la fin n’est absolument pas prévisible et tout ceci est porté par un jeu d’acteurs de Gérard Lanvin et Niels Arestrup exceptionnels. La musique enrichit la tension pesant autour du film. Seul bémol, certains passages permettant d’avancer le scénario sont un peu trop tirés par les cheveux.
La note de Nitquen :
17/20
Le réalisateur :
Christopher Nolan, né le 30 juillet 1970 à Londres, est un réalisateur, producteur et scénariste britannique. Il ets connu pour avori réaliser des films comme Inception, The Dark Knight, Following, le suiveur.
Le synopsis :
Un romancier en herbe est poursuivi par une obsession. Il file des inconnus jusqu'au jour ou l'un deux, cambrioleur professionnel, l'entraine dans ses combines.
Les acteurs principaux :
Jeremy Theobald est un acteur et producteur britannique. Il est uniquement connu pour le film Following, le suiveur.
Alex Haw
Lucy Russell est une actrice anglaise. Elle est uniquement connue pour le film Following, le suiveur.
Commentaires (Attention gros spoilers) :
Le dernier film de Christopher Nolan qui me restait à voir. J'ai eu quelques soucis une fois le film lancé pour certains détails, notamment le postulat de base, le suiveur devenu cambrioleur après un repas d'une heure avec l'étrange Cobb, ou l'omniscience de ce même Cobb dans chaque appartement, un peu trop poussée à mon goût. Encore une fois, tu m'as bien eu, Christopher... On a ici droit à une mise en scène magistrale, avec un montage torturé à la Memento (bien que celui-ci ait été écrit après) qui nous fait suivre l'histoire des personnages avec un intérêt grandissant. Mais là où le film est parfait, c'est dans ses deux twists parfaitement amenés, qui nous font nous accrocher à notre fauteuil (à ma chaise pour l'occasion) et qui nous font rentrer tête la première dans la décadence du personnage principal, avec la sensation d'être manipulé en même temps que lui. L'image est plutôt soignée, on ne peut pas trop juger du jeu des couleurs (le film étant en noir et blanc) et on voit ce qu'on a à voir au moment où on doit le voir. Le jeu d'acteurs est bon, sans être brillant non plus, mais je pense que le fait d'avoir vu le film en VF n'a pas aidé (quiconque aura entendu le doublage de Bill pourra me comprendre). Seul léger défaut, la musique d'ambiance, faite pour renforcer le sentiment d'urgence ou pour simuler des montées d'adrénaline je suppose, est quelque peu exaspérante sur le long terme. Following reste un premier film plus qu'honnête, à découvrir par curiosité pour les fans de Nolan, qui annonce les prémices de la grande carrière de ce qui est aujourd'hui mon réalisateur favori.
Les + :
Mise en scène exceptionnelle
Rebondissements très inattendus
Scénario extrêment bien travaillé
Les - :
Musique exaspérante
Personnage de Cobb un peu cliché
En résumé :
Christopher Nolan est mon réalisateur préféré, comme vous le savez ou le saurez, pour son talent de metteur en scène et pour sa capacité à sortir des scénarios torturés avec des personnages tous très bien travaillés. Following est son premier film, en noir et blanc, écrit avec son frère comme la plupart du temps, il y’a maintenant 15 ans. C’est déjà une réussite pour les qualités citées au-dessus. 1h10, à déguster à l’apéro.
La note de Nitquen :
16/20
Le réalisateur :
Christopher Nolan, né le 30 juillet 1970 à Londres, est un réalisateur, producteur et scénariste britannique. Il est notamment connu pour des films comme Inception, The Dark Knight, Insomnia.
Le synopsis :
Will Dormer, un policier expérimenté et désabusé, est envoyé en Alaska pour enquêter sur le meurtre sordide d'une adolescente. Lui et ses hommes montent une embuscade et repèrent le tueur, mais celui-ci parvient à s'enfuir. Will le prend en chasse mais le perd de vue dans l'opaque brouillard. Il voit une ombre qui pointe une arme à feu et tire. Lorsqu'il s'approche du corps, il découvre qu'il vient de tuer Hap, son partenaire. Instinctivement, il prend le pistolet qu'a auparavant laissé tomber le tueur dans sa fuite et le place près de Hap pour dissimuler sa culpabilité. Walter Finch, le meurtrier, a vu faire Will. Il le menace de le dénoncer s'il ne ferme pas rapidement le dossier en accusant l'ancien petit ami de la victime d'être responsable des deux meurtres. Will ne peut laisser Walter s'en tirer aussi facilement. Cependant, l'absence de sommeil l'empêche d'avoir les idées claires.
Les acteurs principaux :
Al Pacino est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 25 avril 1940 à New York. Il est notamment connu pour les films Le Parrain, Scarface ou Heat.
Robin Williams est un acteur et humoriste américain né le 21 juillet 1951 à Chicago, dans l'Illinois. Il est notamment connu pour les films Will Hunting ou Madame Doubtfire.
Hilary Ann Swank (diteHilary Swank) est une actrice américaine née le 30 juillet 1974 à Lincoln. Elle est notamment connue pour les films Million Dollar Baby ou Boys don’t cry.
Commentaires : (Attention légers spoilers)
Un des derniers films de Christopher Nolan que je n'ai pas vu, voire le dernier si on ne considère pas Following. Je vénère ce réalisateur au plus haut point, et par conséquent, c'est un peu particulier pour moi de parler d'Insomnia, tout simplement parce que je sais pas trop quoi en penser. Le film tourne énormément autour du personnage d'Al Pacino, insomniaque depuis qu'il est arrivé en Alaska si je ne me trompe pas. Et c'est pour ça que je ne sais quoi penser, il n y'a pas mal de choses que l'on voit venir à des kilomètres, ainsi que quelques incohérences (pourquoi ne pas retourner chercher sa balle et se contenter de faire porter le chapeau au personnage de Robin Williams par exemple?). Mais le problème, c'est que le scénario justifie les incohérences du scénario, de par le postulat de base du manque de sommeil, il est donc difficile de juger l'intrigue et on en ressort un peu perdu. Pour le reste, j'ai particulièrement aimé le jeu d'acteurs d'Al Pacino et d'Hilary Swank, un peu moins (étonnant) celui de Robin Williams que j'ai trouvé un peu plat comparé à d'habitude. La musique du film est vraiment sympa, les décors sont beaux, néanmoins, il y'a un sentiment d'oppression pour le spectateur durant la majeure partie du film, qui est peut-être volontaire, mais un peu dérangeante par moment. A mon grand plaisir en revanche, on ressens bien la patte de Nolan au niveau de la mise en scène (dans les micro flash-back qui m'ont fait penser à certains passages de Batman Begins ou dans le bruit de la lumière qui brûle Will Dormer sur la fin). Il n'y a pas grand chose à ajouter, un film à regarder, c'est pas du grand Nolan, un peu anesthésié comparé à l'habituel (le niveau est déjà tellement haut à la base) mais cela reste d'excellente qualité.
Les + :
Bonne mise en scène
De très bons acteurs
Les - :
Légèrement oppressant
Quelques incohérences
En résumé :
Insomnia est le film que j’apprécie le moins de Christopher Nolan, et c’est dire à quel point je l’adule étant donné la note. Bien que de très bonne facture, j’ai trouvé Robin Williams très sobre comparé à d’habitude, c’est une œuvre qui a beaucoup moins d’audace et qui tente beaucoup moins de choses que d’habitude (le montage de Memento, le pari noir/blanc de Following). Le résultat reste néanmoins très appréciable.
La note de Nitquen :
14.5/20
Le réalisateur :
Benjamin Geza Affleck, dit Ben Affleck, né le 15 août 1972 à Berkeley en Californie, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.
Il a réalisé des films comme Gone baby gone, The town, Argo.
Le synopsis :
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Les acteurs principaux :
Benjamin Geza Affleck, né le 15 août 1972 à Berkeley, est un acteur et producteur de cinéma américain. Il est notamment connu pour les films Peral Harbor, Will Hunting ou Armageddon.
John Stephen Goodman est un acteur américain né le 20 juin 1952 à Saint-Louis. Il est notamment connu pour les films La Famille Pierrafeu ou The Big Lebowski.
Alan Arkin est un acteur et réalisateur américain né le 26 mars 1934 à New York. Il est notamment connu pour les films Little Miss Sunshine ou Bienvenue à Gattaca.
Bryan Cranston est un acteur américain, né le 7 mars 1956 à San Fernando. Il est notamment connu pour les films Il faut sauver le soldat Ryan ou Drive.
Commentaires :
Avec un peu de retard, je rattrape mon visionnage du fameux Oscar du meilleur film 2013. Argo revisite un dossier de la CIA rendu public à la fin des années 90 relatant la libération d'otages américains sur le sol iranien, grâce à l'aide de Tony Mendez, un agent de la CIA qui a créé une couverture des plus innovantes pour ces derniers. Que dire? A part un lancement que j'ai trouvé un peu long, la réal est vraiment bien, avec de très bonnes idées de mises en scènes. J'ai trouvé la bande originale, signée Alexandre Desplat, absolument géniale, pleine d'émotions quand il le faut, très rythmée quand il le faut également, du pur bonheur. Le jeu d'acteurs est fabuleux, avec une mention toute particulière pour Alan Arkin, a qui j'aurais donné le meilleur second rôle si je ne vouais pas un culte au travail de Christoph Waltz dans Django Unchained. Il n'y a vraiment pas grand chose à dire. La tension qui règne à la fin de ce film m'a pris aux tripes comme cela n'était pas arrivé depuis longtemps (bien que Non-Stop, vu récemment, est pas mal non plus dans un autre registre). Je commence vraiment à apprécier le talent de réalisateur de Ben Affleck, après The Town que j'avais vraiment beaucoup aimé. Je ne peux donc que conseiller de regarder Argo, qui mérite bien ses récompenses.
Les + :
Une histoire très intéressante
Une musique géniale
Un scène final tendue à souhait
Les - :
Un lancement un peu long
En résumé :
N’oublions pas que Ben Affleck n’a réalisé que trois films, celui-ci a eu l’oscar du meilleur film. C’est pas bien compliqué, on pourrait s’attendre a une histoire nationaliste américaine enjolivée à souhait. Non, c’est réel, très franc, bien mis en scène, avec une tension palpable lors de la scène finale et des émotions tout du long. Laissez sa petite demi-heure de lancement au film et savourez.
La note de Nitquen :
18/20
Le réalisateur :
David Owen Russell est un scénariste, producteur de cinéma, acteur et réalisateur américain né le 20 août 1958 à New York.
Il a réalisé des films comme Fighter, Happiness Therapy, American Bluff.
Le synopsis :
Entre fiction et réalité, AMERICAN BLUFF nous plonge dans l’univers fascinant de l’un des plus extraordinaires scandales qui ait secoué l’Amérique dans les années 70.
Un escroc particulièrement brillant, Irving Rosenfeld, et sa belle complice, Sydney Prosser, se retrouvent obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso, de nager dans les eaux troubles de la mafia et du pouvoir pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito. Le piège est risqué, d’autant que l’imprévisible épouse d’Irving, Rosalyn, pourrait bien tous les conduire à leur perte…
Les acteurs principaux :
Christian Bale est un acteur britannique né le 30 janvier 1974 à Haverfordwest. Il est notamment connu pour les films The Dark Knight, American Psycho ou Fighter.
Amy Lou Adams est une actrice américaine née le 20 août 1974 à Vicence. Elle est notamment connue pour les films The Master ou Man of steel.
Jennifer Lawrence <3 née le 15 août 1990 à Louisville est une actrice américaine. Elle est notamment connue pour les films Hunger Games ou Happiness Therapy.
Bradley Cooper est un acteur américain, né le 5 janvier 1975 à Philadelphie. Il est notamment connu pour les films Very Bad Trip ou Limitless.
Jeremy Lee Renner est un acteur américain né le 7 janvier 1971 à Modesto en Californie. Il est notamment connu pour les films Avengers ou The Town.
Commentaires :
Alors je l'attendais ce film, dieu sait que je l'attendais ce film. David O'Russell nous embarque dans une affaire d'escroquerie façon 70s, et qui dit 70s dit costumes plus extravagants les uns que les autres, aux couleurs qui nous explosent au visage, le tout dans une atmosphère glamour-chic et une bande son relativement prenante signée Monsieur Danny Elfman. Alors que penser? Bien évidemment, ce film ne va pas plaire à tout le monde, car dans un film où la narration est maitresse, certains auront tendance à s'ennuyer. Deux solutions s'offrent à nous à ce moment, perdre le fil dès la première "longueur", ou comme moi tellement s'immiscer dans l'intrigue qu'on arrive quasiment plus à les déceler. Parce que voilà une des forces du script, le film va crescendo de mensonge en mensonge à tel point qu'on veut connaître le final, on veut tellement le connaître qu'on n’arrive plus à l'apprécier. Très inattendu, certes, mais ce n'est rien comparé au film dans son intégralité. La réal est pas mauvaise, bien que pas forcément magistrale, mais toute la puissance d'American Bluff c'est son jeu d'acteur. Christian Bale m'a vraiment étonné, on arrive même à sentir des émotions (pour une fois? :) ), Bradley Cooper est excellent en mec du FBI surambitieux, Jeremy Renner est pas mauvais en maire au grand coeur (seule petite réserve), Robert de Niro joue un rôle de mafioso à sa manière dans lequel il est si bon, Amy Adams est magistrale en séductrice mythomane au décolleté plus que plongeant (mon dieu, ça devrait même pas être permis, vive les 70s) et Jennifer Lawrence (en essayant d'être objectif) est exceptionnelle en épouse névrosée manipulatrice cachée derrière une tonne de maquillage. David O'Russell a réussi à tirer le meilleur de chacun pour son film et ça se sent.
Les + :
Le jeu d’acteurs magistral
Le scénario torturé à souhait
Les costumes et les décors très travaillés
Les - :
L’ambiance ultra-esthétisée
En résumé :
American Bluff est un pur film d’auteur destiné aux personnes appréciant les longs dialogues et les films à rebondissement. Ce fut un vrai plaisir pour moi car le jeu d’acteurs est absolument magistral et l’ambiance tournant autour du film est très travaillée. Cependant, pour les gens qui s’attendent à un peu d’action ou qui n’ont pas envie de réfléchir, allez plutôt voir Avengers.
La note de Nitquen :
17.5/20